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the house of rising sun ‡ Z E R O

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Message par Invité Lun 7 Oct - 22:50


Marre de faire des grands sacrifices pour des p'tites gloires Sans même savoir savourer la victoire Mes nuits sont blanches, mes idées noires

Musique — Une journée longue, mais ensoleillé. La fin d'un rêve, le début de son apogée. Elle ne sait pas Alicia, combien de temps elle a passé à ruminer ((et malgré ses amnésies chroniques, une chose est restée.)) Elle se souvient de ton odeur, du timbre de ta voix, la perte de ses sens à cause de la chaleur, son envie de se glisser contre toi. Mais il y a un trou ; et tout ce dont elle se souvient finalement, ce n'est qu'une phrase, laissée en suspend. "Ce que j'déplore, c'est mon timing." C'est resté, indélébile, contrairement au reste de cette journée. Elle a essayée Alicia, de se remémorer, mais rien n'y fait. Cruel est cette maladie qui la ronge, qui la prive de ses songes. Et pourtant, malgré tout cela, ses pensées sont tournés vers toi ; qui ne sait pas la vérité à son sujet ; dont elle a préférée t'épargner. Alors elle a fuit Alicia, pendant longtemps, prétextant une surcharge de travail pour ne pas avoir à passer à la boutique de tes parents, pour ne pas te croiser ((pour ne pas, encore une fois, être désespérée ; ou horriblement tentée.))

Mais elle a menti
Elle n'est pas overbooké
Juste fatiguée et dépité
Un poil meutri par le déni


Et le temps a passé, cruel, ne l'a pas épargné. Ô, elle aurait aimé te contacter, mais cela lui paraissait bien difficile. Et pourtant, c'est allongé en boule sur son lit, un coussin en moumoute dans les bras, que la jeune femme rumine, cherche à rassembler les pièces manquantes de son puzzle. Elle veut se rappeler cette journée, dans son entièreté, pour pouvoir te faire face ; pour pouvoir, enfin, te revoir. Brr, brr. Mais voilà, il y a son portable qui vibre sur le recoin de sa table basse ; qu'elle attrape mollement, avec aucun entrain, presque certaine que c'est un client qui hurle son mécontentement ((beaucoup de retard accumulé, si peu de temps.)) Cling. Le bruit de son coeur, une étincelle qui brille, mais qui se meurt ; c'est toi Zero...

Hey Alicia !
J'espère que tu vas bien et que le travail se passe bien. Je sais pas si tu te souviens de ce que je t'ai dit la dernière fois mais l'offre tient toujours. Je suis installé depuis un mois au XXX, si jamais tu passes aux alentours un jour !

18h03, ✓


Son coeur bat, à tout rompre. Les doigts frôlent la surface du clavier, se mettent à écrire une réponse, pour finalement l'effacer. La panique, mais l'envie de succomber. C'est sans trop comprendre, qu'elle se redresse rapidement sur son lit ; enfile à la va vite un pull bien trop grand pour elle ((le pull du chill de la défaite)) - attache en chignon totalement foiré sa tignasse blanche et enfile des baskets dans la foulée, manquant cruellement de se viander contre son parquet. Les clés de sa voiture dans une main, son portable ranger dans la poche de son jean troué, la jeune femme quitte son appartement à grandes enjambées.

Il ne lui faut pas moins de trois quarts d'heures avant d'arriver devant l'immeuble ; la porte de l'entrée ouverte ; elle regarde sur la boîte aux lettres, l'étage de ta demeure. Et monte les escaliers, quatre à quatre ; le coeur aux bords des lèvres ; incapable de respirer. Elle qui avait résisté à l'envie de te revoir pendant si longtemps ; venait de fatalement succombée. Et devant ta porte, elle hésite Alicia ; mais fini finalement par sonner. La respiration haletante ; elle attend désormais... Que tu ouvres cette porte.

Pour qu'elle puisse enfin
Te revoir
T o i

hrp : hello it's me, ça faisait longtemps que j'avais pas joué alicia, j'me rappelais pas que c'était aussi drama ; mais c'est pas pesant bien au contraire fufufu, i'm happy. bref en ouverture de rp j'suis toujours aux fraises, alors hésite pas si ça te va pas. et j't'ai piqué ta bulle de sms utilisé par zora, tu peux m'coller des baffes si tu veux ; jtm neizjfeiozjf <3


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Message par Invité Ven 11 Oct - 15:00






Écrire, effacer, recommencer.
À l’arrêt de bus, à un feu rouge sur ton vélo, dans les rayons surgelés du supermarché. Tu savais pas quoi lui dire, encore moins comment. Si la climatisation avait été finalement réparée dans la boutique de tes parents durant la fin de l’été, tu n’en avais pas beaucoup profité. À toujours te terrer dans la réserve ou à pédaler dans le sens inverse.
Tout s’était accéléré. Faire les cartons, déménager, déballer, emménager, aller en cours, survivre. Apprendre à vivre seul. Ça serait mentir que de dire que durant l’ébullition qu’avait été ta rentrée, elle avait constamment fait partie de tes pensées. T’avais été trop préoccupé à faire en sorte de garder la tête hors de l’eau.
Mais dès qu’un appel des parents se faisait, tu glissais discrètement des questions. Tu éparpillais le doute, faisant en sorte de rester digne.

Parce que dans le fond, des nouvelles, tu aurais pu en demander. C’était quelques caractères sur un écran, quelques mots éparpillés. Un rendement en terme de temps assez court pour de grandes conséquences.
À force d’hésiter, tu t’es finalement lancé.
Le résultat est cordial, peut-être trop. L’on dirait que tu passes un entretien pour savoir si elle t’estime encore. Du moins assez pour te répondre, ne pas te laisser en vu.
Habituellement, tu te serais apitoyé. Tu aurais un peu hyperventilé. À te demander, te remémorer. Mais il faut croire que les choses ont changées. Après l’avoir envoyé, tu as décidé d’ignorer l’écran, de partir en ville rejoindre quelques amis. Tu n’es pas rentré tard, ta batterie a cependant eu le temps de mourir, te laissant dans le silence complet durant le chemin du retour.

Allongé sur ton lit, la sonnette retenti.
Un sursaut, ton cœur manque d’éclater.
L’alcool embaume encore ton esprit.

Parce que oui, les choses changent, les gens aussi.
Toi qui prenait toujours un air de dégoût.
Une bouteille d’eau à la main et ton livre sous le bras, tu entrouvres la porte, penchant ta tête en-dehors afin de jeter un œil.
« Oui ? »

Tes yeux se posent sur la silhouette immobile, les cheveux blancs. À un autre moment, dans un autre état, tu aurais paniqué. Peut-être même que tu aurais pu refermer la porte. Et t’excuser.
Mais tu te contentes de sourire Zero. D’étirer celui-ci jusqu’à ce qu’il se transforme en rire. D’abord discret puis un grand éclat. Le livre glisse et tombe à tes pieds tandis que tu déposes la bouteille sur une étagère voisine, ouvrant davantage la porte, hilare.

Tu passes ton poignet sur tes yeux, poussant tes lunettes.
« Pardon Alicia… Je pensais pas tomber sur toi en ouvrant la porte, ça m’a surpris. » Tes lèvres forment toujours cette parenthèse, quelque chose de tranquille et de profondément innocent. Et tu te concentres alors finalement, la dévisage un instant.
C’est toujours plus plaisant d’être dans le présent. Se souvenir, se remémorer, tu te rends compte qu’il y a de quoi déformer. En vrai c’est mieux.

Et tu sens ton estomac se resserrer, ton palpitant faire son timide. Tu t’es imaginé tellement de conversations, de choses que t’aimerais lui dire que ton propre silence t’agaces.
« Je suppose que le pourquoi du comment tu es ici est probablement expliqué dans un sms que tu as envoyé sur mon téléphone sans batteries et que par conséquent je devrais pas être surpris et que c’était pas la réaction à laquelle tu t’attendais ? »
Pas la peine d’analyser pendant des heures, à l’instant où tu l’as vu, tu as compris qu’il te manquait des éléments, des informations. Que ton absence de réaction venait du fait que t’avais préféré fuir en courant une fois le message envoyé, faire en sorte d’oublier, de nier un petit peu la réalité. Juste au cas où.
Au cas où elle t’aurait jeté, pire, ignoré.

Et c’est maintenant toi qui te retrouves bête, à la regarder.
« Tu veux rentrer ? »
Tu le demandes, incertain. En fait, tu aimerais presque qu’elle refuse. Il n’y a rien à l’intérieur qui puisse l’accueillir. Des cartons, beaucoup de cartons, c’est tout. Peut-être qu’une demi-bouteille de jus traîne à côté de ton lit. Durant un instant tu hésites.

« Ou alors… on peut fêter dignement ces retrouvailles et aller en ville ? »
Épaules haussées, un petit sourire gêné.
Que ça soit l’un ou l’autre, personne ne s’était imaginé de pareilles retrouvailles.


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Message par Invité Ven 11 Oct - 21:59


'cause you're all i want

Musique — « Oui ? » L'écho d'une voix.
La tienne, qu'elle croyait avoir oublié.
La porte entrouverte, vos regards se croisent ; une mèche blonde passe l'entrebâillement de la porte ; qu'elle ne reconnaît pas. Interloquée, Alicia bat plusieurs fois des cils, rituel pour vérifier qu'elle n'hallucine pas ; qu'elle ne s'est pas trompée d'appart. Mais non, cette voix, à la sonorité si particulière, elle n'aurait pas pu la rêver ; elle t'appartenait et elle aurait pu la reconnaître entre mille. Et il y a ce sourire, qu'elle ne pensait pas voir apparaître ; comme si t'étais heureux de la voir ((soulagé qu'elle apparaisse enfin.)) Encore une fois, les paupières d'Alicia s'ouvrent et se ferment aussi vite ; pendant quelques secondes ; avant de se reculer d'un pas alors que tu ouvres la porte ; hilare.

C'est déconcertant ; elle n'est pas habituée à ça ; à cette "facette" de toi. Ce n'est pas comme si tu étais un étranger pourtant, mais dans le fond, est-ce que vous vous connaissez vraiment ? Les gens changent, facilement ; elle en a souvent constater et fait les frais… il n'y a qu'elle, qui finalement, ne change pas ; comme son coeur qui en est resté au même point. Tu as beau avoir des airs qui ne te ressemble plus Zero, tes traits eux, sont toujours là. « Pardon Alicia… Je pensais pas tomber sur toi en ouvrant la porte, ça m'a surpris. » Un rire nerveux s'échappe de son nez, un souffle, rapide, un rictus amusé. Elle non plus, elle ne l'avait pas envisagé, se retrouver ainsi devant ta porte. Son hésitation n'a été que la victime funeste de cette tentation que tu lui as offerte sur un plateau d'argent ; un sms et elle a sauté sur l'occasion.

Et ce sourire, qui est encore suspendu à tes lèvres, la fout un peu sur le carreau. Elle aimerait sourire, mais le coeur n'y est pas ; pas après tout ce temps ; pas après t'avoir esquivé comme ça, pas après avoir été cloué au sol par le poids de la culpabilité ((ne pas se rappeler ; tu ne sais pas ce que c'est.)) « Je suppose que le pourquoi du comment tu es ici est probablement expliqué dans un sms que tu as envoyé sur mon téléphone sans batterie et que pas conséquent je devrais pas être surpris et que c'était pas la réaction à laquelle tu t'attendais ? » Tiens. Quelque chose de nouveau. Plusieurs phrases d'affilées. Aurais-tu gagné en éloquence ? Son regard se fait un peu inquisiteur, alors que ses bras viennent se croiser devant sa poitrine, signe d'auto défense. Ce n'est pas ainsi qu'elle se rappelle de toi ; mais que sont les souvenirs d'une éternelle amnésique victime d'oublie chronique ?

Elle ne dit rien, elle n'en est pas capable. Alicia ne sait pas pourquoi, elle se sent si mal. A-t-elle bien fait de venir ? Elle n'en sait rien ; elle est heureuse de te voir si "bien" dans tes baskets, même si l'odeur de l'alcool qui lui chatouille les narines lui donne l'intime conviction qu'elle doit s'inquiéter ((cette odeur en revanche, elle ne l'a jamais oubliée)) ; comme celle de ton parfum qui vient apaiser un peu les rythme de son coeur effréné. Vous vous regardez, comme deux chiens de faïence ; vous êtes enfin face à face, mais vous ne savez pas quoi vous dire ; c'est navrant… « Tu veux rentrer ? » Perplexe. Ce n'est pas, encore une fois, la proposition à laquelle elle s'attendait. Elle ne sait pas Zero, si tu le fais exprès où non. Si tu ne sais pas analyser une situation. En piquet devant ta porte, elle reste là, incapable de dire quoi que ce soit, les yeux encore un peu écarquillé par la surprise ; tant de changement, en si peu de temps ((ton coeur, n'a décidément, pas le temps.)) « Ou alors… On peut fêter dignement ces retrouvailles et aller en ville ? »

Fêter ça dignement ? Mais en quoi cela serait digne ? Qu'est-ce que vous êtes dorénavant l'un pour l'autre Zero ? Est-ce que tu as la réponse ? Elle, non. C'est bien pour cela qu'elle est venue. Qu'elle a osée braver ses propres interdits, pour mettre les choses aux clairs ((mais surtout, pour enfin comprendre, ce qu'il s'était passé...)) « Il faut... Qu'on parle... Donc laisse moi entrer, s'il te plaît. » Ce n'est peut-être pas, l'intonation à laquelle tu t'attendais ; celle de la supplication mélangée à un brin d'autorité ; comme si elle ne te laissais pas le choix ((que t'étais piégé.)) Sans attendre, Alicia passe à côté de toi et entre, avançant dans l'entrée pour mieux allez dans le salon.

Des cartons, entassés, empilés ; t'es loin Zero, d'être totalement installé. « Pour te répondre, tu trouveras aucun sms de ma part dans ton portable ; j'avais pas prévu de venir, ce n'était pas prémédité. J'ai reçu le tiens, j'ai longuement hésitée et finalement, sans réfléchir, j'étais déjà dans ma voiture. » Sa dégaine ne laisse place à aucune remise en doute ; on voit qu'elle s'est précipitée, qu'elle a sauté Alicia, sur l'occasion, qu'elle n'a pas véritablement réfléchit plus longtemps que ça. « J'avais besoin de te voir et j'avais également besoin de te fuir aussi. » Ses yeux clairs continuent de balayer la pièce, d'en faire l'inspection, sans pour autant s'attarder sur les détails ; elle n'aimerait pas qu'on détail à ce point, son espace vital. « Je me rappelle plus Zero. Je me rappelle plus. » Elle qui redoutait cette instant ; elle amorce et cela sonne, comme une délivrance. « Je me souviens pas, de ce qu'il s'est passé, du pourquoi on s'est éloigné. Pourquoi est-ce que t'as pris autant de temps pour me contacter ? Il s'est passé quoi... Dans la boutique ? »

Secouant la tête, un peu perdue ; pas habituée à parler d'un tel sujet avec qui que ce soit ; préférant le laisser enfoui, prétextant d'être tête en l'air, trop souvent dans la lune pour se souvenir de tout... « "Ce que je déplore, c'est mon timing." Je sais que je me suis déclarée à toi ensuite... Mais... C'est flou. C'est vague... Je sais pourquoi je t'ai esquivée, j'avais peur. Mais toi ? Pourquoi je t'ai jamais revu avant aujourd'hui ? » Et elle se rend compte Alicia, que son discours est décousus ; que cela, n'a peut-être pour toi, aucun sens. C'est le bout de son monde, le bout du rouleau ; ce que tu as devant toi, c'est une femme au bord du gouffre - déprimée ; comme si vos rôles aujourd'hui, étaient inversés. Tu es la lumière Zero et elle n'est qu'obscurité.

hrp : ok même moi j'étais pas prête pour ma propre réponse ptn rien ne va plus. j'aime tellement zero même si c'est un cassos qui est alcoolisé jpp de l'amour sur toi


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Message par Invité Dim 13 Oct - 11:31





T H E M E
C’est dingue à quel point une situation peut s’effondrer.
Avec Alicia, c’est comme jouer aux dominos avec quelqu’un ayant parkinson. On sait jamais quand tout va s’effondrer, partir du mauvais côté. Tu as beau vouloir préméditer, tes espérances ne rencontrent jamais le fil de la réalité. Avec ses drôles de mots, elle te fait décuver à la vitesse d’un allegro.
Il faut, qu’on parle.
Cinq mots pour définir un drame. Cinq mots pour te dire que t’es dans la merde, que si la raison t’es inconnue, tu as intérêt à rapidement la trouver. Elle rentre, te laisse silencieux et mal à l’aise dans le couloir. Le bruit de ton rire est lointain et le souvenir qu’elle t’avait laissée versus cette réalité te laisse dans une certaine perplexité.
Tu comprends rien.
Et tu paniques.
Tu pensais pas la voir ce soir, ni dans ces conditions. Il te faut du temps et l’écouter pour comprendre où elle veut en venir. Tu t’es finalement assis, manquant de force pour rester debout, assister à cette dégringolade. Tu la regardes avec inquiétude, ton palpitant à la limite de te donner la nausée. Petit à petit les vapeurs alcoolisés défont ta confiance, tu te retrouves au pied du mur.
Tu redeviens le même étudiant dans cette arrière boutique. Celui qui baisse son regard, se fait fuyant. Qui se mure dans un silence inquiétant, incompréhensible.
Durant un instant tu regrettes.
D’avoir envoyé ce message.

« Qu’est-ce qui s’est passé…? »
Tu répètes la question, tu la morcèles entre ta mâchoire crispée. Beaucoup de choses. La clime cassée, le tintement des bouteilles te reviennent. Vous avez beaucoup parlé ce jour-là. Elle t’a confiée beaucoup de choses. Son passé, ce qu’elle attendait de toi. Et toi t’as paniqué, continuellement, jusqu’au rejet extrême.
C’est flou, c’est vague.
Voilà ce qu’elle te dit et durant un instant, tu la regardes, aussi perdu qu’elle. C’est comme revenir en arrière, rembobiner pour revivre la même chose. Sauf que toi, égoïstement, t’en as pas envie. Tu te demandes à quel point elle a besoin de te l’entendre dire. Si ça vaut le coup.
Tu t’avances sur le rebord de ton lit, rigidifie ton dos jusqu’alors voûté.
« Tu t’es déclaré et j’ai paniqué. »
Ta gorge est serrée et tu tentes de réfléchir à comment composer ta réponse. Choisir les mots, peut-être la vérité. T’es pris de cours et les décisions dans la panique et l’obligation n’ont jamais été ton fort.
Tu veux pas la voir dans cet état Alicia, tu regrettes. Tout ce qui a été dit ce jour-là, comment les choses ont tournées. Ça fend le cœur de manquer des opportunités.

« Je comprend pas de quoi t’avais peur Alicia. T’es celle qui m’a dit que tu lâcherais pas l’affaire. Et moi… Je suis resté fidèle à ma passivité. » Mouvement d’épaule, t’es mal à l’aise. Et à t’entendre, t’as le sentiment d’être l’enfoiré de l’histoire. Tu laisses le reste en suspens, le temps d’aller chercher un verre d’eau dans la cuisine. Tu le lui pose sur un amoncèlement de cartons censés former une table basse de fortune.
Tu reprends ta place, ta posture.
T’aimerais être ailleurs, te téléporter.

« Et moi… Moi j’étais ici. J’ai déménagé, j’avais mes cours. » Tes explications sont plates, rationnelles. Elles manquent de vérité. Mais tu sais pas comment te positionner Zéro. Tu refuses de dire à voix haute que ta nouvelle vie t’as accaparée, t’as fait oublier le reste. Que tu t’es nourrie d’un souvenir, que jamais tu ne t’es projeté.
Parce que tout ça te semble impossible.

« Si j’étais revenu voir mes parents, je serais passé te voir pour prendre de tes nouvelles… » Et tes ongles tapotent le cadre en bois du lit, nerveusement. T’es pas très fier, tu sais pas comment exprimer ce qui te pèse. « C’est pas une excuse évidemment. » Tu souffles, reprend un peu de contenance. Parce que tu sais ce qu’elle va te dire, tu peux sentir la suite pointer le bout de son nez.

« J’ai juste été passif. Jusqu’à aujourd’hui parce que je me suis senti le courage de le faire. À mon rythme. »


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Message par Invité Jeu 11 Juin - 17:50


'cause you're all i want

Musique — Ce n'est jamais évident, de se jeter dans le vide ; comme un parachutiste, il y a cette montée d'adrénaline - et pour la cascadeuse qu'elle est quand elle ne souffle pas le verre ; se jeter ainsi dans l'antre du loup n'a pas été chose facile. Remonter la pente pour finalement la dévaler à la moindre opportunité. Décidément, Alicia n'apprendra jamais du passé. Proche de la fenêtre, la jeune femme l'entrouvre pour se dégoter une cigarette - dire qu'elle avait arrêtée de fumer après le "drame" ((son avortement, la perte éternel d'avoir un quelconque enfant.)) La voilà qui allume sa sucette à cancer, soufflant la fumée par l'entrebâillement qu'elle a laissée ouvert. Elle attend Alicia, un signe de ta part ; une quelconque tirade, une explication.

Mais tu sembles perplexe ; un peu perturbé ; la panique peut se lire sur ton faciès ; cependant elle ne change pas son expression, un peu dur, un peu froide, un peu triste - oui, tout ça à la fois. « Qu'est-ce qui s'est passé… ? » Tu répètes sa sentence Zero, comme si tu ne l'as comprenais pas, comme si tu t'y attendais sans t'y attendre. « Tu t'es déclaré et j'ai paniqué. » Se déclarer ? Elle ? Oui. Elle s'en rappelle, à peu de choses prêt ; le reste de l'embranchement commence à lui revenir en mémoire, mais ce sont tes mots, dont elle ne se souvient pas. Incapable de se remémorer autre chose que ton "erreur de timing." Soufflant lentement la fumée, la jeune femme reste figée, interdite, le coeur lourd et la cervelle en ébullition. Elle ne cherche normalement, jamais les souvenirs qu'elle perd ; parce que cela lui fout constamment la migraine. Oublier est moins douloureux que de chercher à se rappeler.

« Je comprend pas de quoi t'avais peur Alicia. T'es celle qui m'a dit que tu lâcherais pas l'affaire. Et moi… Je suis resté fidèle à ma passivité. » Oh. Ne pas abandonner ? Elle ? Celle qui abandonne et qui fuis pour ne pas être blessée ? C'est ce qu'elle t'as dit ? Ce qu'il s'est passé ? Et pourtant, qu'est-ce qu'elle a fini par faire ? Abandonner. C'est risible, un peu à pleurer aussi. Ton mouvement d'épaule amorce comme un mouvement de recul ; c'est assez douloureux finalement, cette discussion qu'elle a elle-même amorcée ne va peut-être lui apporter, qu'une once de regret. Et tu continue, tu dis que t'as déménagé, que t'avais tes cours. Et elle entend Alicia, elle comprend. C'est donc elle le problème, c'est elle qui a fauté, qui a fatalement merdé. Son coeur se serre, comme ses lèvres sur le filtre de sa cigarette. Et voilà, elle écoute, mais ne dit rien, détourne le regard, cherche à fuir le tien, par n'importe quel moyen.

Tu serai venu la voir ? Vraiment ? Oui, peut-être que c'est vrai. Elle n'oublie pas qui tu es Zero, ce que cela peut te coûter. Alors elle se force, même si elle déteste ça, à se rappeler de cette journée trop ensoleillé, sous le feu d'une canicule et d'une perte de climatiseur. Elle se rappelle sa robe blanche qui vole, des larmes qui coulent sur son visage, un front posé contre un dos… Ne pas abandonné, te courir après, c'était la promesse qu'elle avait faite… Et tu lui avais répondu Zero, oui, elle s'en souvient, tu lui avais dis quelque chose, comment l'oublier… "Je suis pas assez sincère quand je te repousse. Et pas assez têtu." Les flash lui reviennent, alors elle se prend la tête, se laisse tomber sur le sol en s'agrippant à son crâne avec force. "Mais tu m'auras pas à l'usure. Parce que ça fait longtemps que t'as gagné tu sais." Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que tu voulais dire par là ? Pourquoi n'a-t-elle que des bribes ? Bon dieu ce que ça fait mal…

Le souffle court, la mâchoire serrée, elle redresse la tête, les yeux vers toi, après que tout se soit un peu calmé. Des sillons de sueur trace des lignes sur ses tempes, preuve qu'elle a lutté. C'est avec lenteur qu'elle se recroqueville un peu sur elle-même. Enlaçant ses jambes de ses bras, cachant son visage en posant son front sur ses genoux. « Pardon… » Un mot, lâché. Sa clope est éteinte, le filtre serré entre ses doigts, elle ne s'est même pas rendue que durant le processus, elle s'est brûlée. « C'est moi le problème. C'est moi qui… C'est moi qui ai merdé. » Se rendre compte de son erreur, bien plus tard, peut-être trop tard… Elle en a fait des cauchemars, mais tout venait d'elle, pas de toi. « J'ai un soucis… Mais je sais pas comment l'aborder… Je sais pas comment en parler Zero. »

Comment dire ça ? Comment l'exprimer ? Les larmes lui montent, mais elle reste cachée, tremblante. Elle déteste cette apparence frêle, cette faiblesse… C'est avec lenteur cependant, qu'elle redresse la tête, s'approche de toi, attrapant ta main et y entremêle ses doigts, ses yeux cherchant les tiens. « Pardonne-moi aussi pour ça… » Sans attendre et sans te laisser le temps de répliquer, elle te tire vers elle, utilisant la surprise pour pouvoir te voler un baiser, déposant ses lèvres sur les tiennes, les larmes sillonnant toujours sa peau opale. C'est a quelques millimètres de ton visage, qu'Alicia murmure à ton intention. « Ce que je vais te dire… J'espère que ça ne te fera pas… Fuir. Je. Est-ce que tu es prêt à m'écouter ? »

Est-ce que son geste, te renfermera encore une fois Zero ?

hrp : il était teeeeemps


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Message par Invité Jeu 11 Juin - 19:48





T H E M E
À être resté trop longtemps isolé sur ta propre fréquence, tu avais oublié ce que c’était. Le rythme auquel battait Alicia.
Ces oscillations qui viennent t’électriser, l’énergie chaotique qui te susurres qu’il y a un hic. Si tes yeux suivent le mouvement de la cigarette allumée, que tu penses au fait que ce n’est pas autorisé, tu n’oses pas t’exprimer.
Tu la laisses s’installer, se délecter, dans ton royaume vide. À tes pieds, quelques bouteilles d’eau écrasées, amoncelées.
Mais très vite, ça dégringole.
C’est Alicia qui se recroqueville, elle qui s’effondre sous tes yeux. Et quand bien même ça bondit derrière tes côtes crispées, que ton inspiration se fait saccadée, aucun mouvements ne vient l’aider.
Observation et incapacité, tes deux amies qui viennent gentiment se moquer de ta passivité, celle qui ne t’as jamais quittée.
La plus fidèle de toutes.
C’est que ça a toujours été compliqué. De répondre à ces grandes vagues, cette tumultueuse qui ne cesse de te prendre de court. Toujours à grandes enjambées elle vient te traquer. Pourtant t’aimerais parler.
Dire que t’es le premier à avoir fauté, que ton âge fais de toi quelqu’un de facilement immature, dont la concentration défile au fil des jours. Chaque instants, c’est de la nouveauté, des inspirations diverses qui ne verront jamais le jour, avortées par la réalité.
Alors tu te mets davantage au bord du lit.
Comme prêt à faire quoique soit.
Sauf que ça s’arrête là.

C’est encore elle qui trouve la force de se dégager de sa torpeur, de faire honneur à son courage. Figurant de ta propre vie, les ongles coupés courts, au ras de la peau qui viennent gratter tes paumes rêches.
Parce que ça te frustres. Encore, toujours.
T’aimerais lui dire que t’es le premier à avoir fauté, à avoir eu peur. À avoir craint. Puis que tu t’es installé dans la facilité. Que sans sa présence, tu as détourné le regard.
Tu t’es intéressé à d’autres sourires, tu as pris ton courage à deux mains pour faire parfois le premier pas, amicalement, platoniquement, parfois à double tranchant, parfois pas tout à fait sincère.
Après votre été, tu t’es retrouvé à vouloir mettre en application ce que vous aviez effleuré. Ailleurs, autrement.
Sans réel succès.
Mais par tes pensées, tu t’es désolidarisé.
Alors tu te décides enfin à parler, à lui dire la vérité. Qu’elle est pas celle à blâmer, que tout ce qu’elle ose s’infliger n’est pas justifié.
« Dis pas ça… »
Tu détournes le regard, le jette en arrière. Presque comme si tu avais voulu rouler des yeux. Pas envers elle, à toi.
« Alicia, j’ai été le premier à vouloir t’-… »

Coupé dans tes mots, à couper le souffle.
Oh.

Écran noir dans ton esprit survolté, te voilà à devoir redémarrer.
Car pour une fois tu ne peux pas nier, tu comprends ce qu’il vient de se passer. Tu as hésité, tu n’a pas eu le courage de la repousser quand bien même ta main était venu saisir son poignet.
Pris de court, manque de jugeote.
Tout ça un goût particulier.

Elle a toujours été là pour te bousculer.
L’arrière goût te donne pourtant la nausée.
Tu entends ce qu’elle te dit. Est-ce que tu es prêt à écouter ? Souffle court et pupilles en manque d’humidité, tu oublies de la lâcher sans pour autant forcer. Et tu hoches la tête.
« Ça dépend. »
Et cette main qui n’a toujours pas bougée. Toi-même tu ne sais pas si c’est pour la retenir ou créer une barrière. Un entre deux inconfortable.
« Ce que je voulais te dire avant d’être coupé c’est… Je pense que c’est nécessaire que tu prennes ça en compte. C’est que j’ai rien fait parce que j’étais le premier à vouloir oublier. »

Ton inaction n’était pas gratuite, tu étais motivé.
À tenter de créer de nouvelles choses pour que les anciennes se tassent. Faire en sorte que ça passe. Et tu vois de nouveau dans cette fournaise l’été dernier, à porter des œillères.
À déblatérer toutes les choses que tu n’osais pas même murmurer.
Cette même rigidité, l’insupportable que tu es.
Alors cette fois-ci, tu rectifies.

« Ça a pas forcément bien fonctionné, certes. » Lèvres plissées, tu hoches la tête en la regardant. Comme pour appuyer que tu n’es pas vraiment doué, quand bien même elle devrait s’en douter car sinon tu crains la perception faussée.

« Du coup apparemment, l’un avait oublié, l’autre le voulait. Finalement on a été pour une fois sur la même longueur d’ondes. »
Dédramatiser, tu esquisses un sourire embarrassé, ta main libre avec la paume en direction du ciel. Cette gestuelle bien à toi.

« C’est… un bon début. »
Ta manière à toi de dire que ça va aller. Que ça va être pour toi difficile de fuir les quelques mètres carrés que tu appelles chez toi, de te laisser en plan là. Que de toute façon t’oserais pas.
Peut-être qu’un événement précis t’as charmé, qui sait.

« Alors oui, je vais éviter de fuir. Je vais écouter. Puis il faudra me laisser un peu de temps pour encaisser, parce que sinon je vais faire une syncope. J’ai plus l’habitude que tu viennes tout chambouler. »
Tu énonces les points, pointe d’humour au bout des lèvres. Car tu te moques de toi-même, de tes réactions passées, de toutes ces mauvaises habitudes qui te constellent encore.
Celles que tu tentes de réfréner.

Et puis il y a un instant.
Pas assez pour être un vrai silence, déjà assez pour te déranger. Et tu le saisis cet instant, doucement. Car tu crains de souffler sur le château de cartes. De le voir de nouveau s’effondrer.
C’est un court instant durant lequel tu lui rends ce qu’elle t’as donné, tu déposes tes lèvres, ta paume pressant sa joue trempée. C’est discret.

« Je veux bien t’écouter. »
Le peu de crédibilité que tu avais accumulé s’est envolé. Toujours aussi sérieux, attentif. Et pourtant ton teint est devenu rosé, il a survolé quelques camaïeux. Le feu aux joues, tu tentes d’ignorer l’évident.


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Message par Invité Jeu 11 Juin - 21:50


you're gonna love me, one day

Musique« Ça dépend. » Cela tombe comme un coup de massue, malgré ta main qui ne bouge pas, Alicia ne sait pas où elle se situe - ni même si elle doit respirer ou non. Tu déroutes toujours tous chez elle Zero, c'est un fait, auquel elle ne s'habituera peut-être jamais. Cette main, elle la perçoit comme une barrière, comme un barrage ; ne pas passer - et pourtant, cette chaleur qui s'en dégage lui donne envie d'outrepasser cette règle. Mais elle ne le fera pas, elle n'en a plus le courage, son propre geste vient de lui ôter toute forme d'espoir. Perdu dans les tréfonds de sa tête et de ses agissements, elle s'égare Alicia, constamment. Et ça tombe encore une fois comme un couperet, lui sectionnant la chique ; « J'étais le premier à vouloir oublier. » Son coeur se serre à l'entente de ses mots, ce qui la plonge encore plus dans le regret. Se mettre à nue pour être de nouveau rejeter, dévaster. La voilà qui recule d'un pas, sans pour autant se détacher totalement, n'en étant aucunement capable. Elle écoute, prend le temps de réfléchir à comment aborder le discours qu'elle va proclamer dans quelques instants.

Et elle s'abreuve de tes mots Alicia, sans rien dire, hochant parfois la tête en écoutant certains mots, baissant les yeux en écho à certaines sentences. Ce n'est pas facile, pour des retrouvailles, d'enchainer directement avec une discussion sérieuse. Elle aurait préférée rire, être guillerette, mais ce n'est pas elle ; plus réellement. La vérité, c'est que ça ne l'a jamais été, car la vie ne lui a jamais fait de cadeaux ; elle en prend aujourd'hui cruellement conscience, bien plus que précédemment. Sa langue passe sur ses lèvres, qu'elle mordille, qu'elle malmène - elle hoche une nouvelle fois la tête en entendant les mots "encaisser, syncope" puis un rictus à la fin de cette phrase. Et la voilà de nouveau en apnée. Comment dire les choses sans qu'elles ne paraissent trop brutales ? Et il y a ses lèvres qui se dépose, une paume posée et pressée sur ses joues encore trempée. Un air ahuri qui rencontre un regard ; des joues cramoisies, elle doit en avoir elle aussi. Mais cela ne l'empêche pas de sourire, avant d'essuyer ses larmes, pour finalement amorcer ce qui doit être avouer.

« Tu dis que je chamboule tout, mais t'es doué pour ça également. Entre ton sms et maintenant… Tu me perds encore plus Zero… » Sa main vient se poser sur ta nuque, pour déposer un baiser sur ton front, avant de s'écarter et de remettre de la distance - car ce qu'elle a à raconter, n'est pas facile. « Je. Sais pas trop par où commencer. Je n'ai jamais raconté ça à quelqu'un. Pas dans les détails… » Ses yeux vont et viennent à certains endroits de ton appartement ; c'est avec lenteur qu'elle s'asseoir par terre, et d'un regard t'invite à en faire de même. « Je t'avais parlé, je crois, quand on était ensemble cet été, d'une relation avec un homme. » Elle marque un temps d'arrêt, se triture les doigts, s'en arrache un peu la peau. « D'une relation abusive et toxique… » Chercher ses mots, ne pas les trouver, mais ne pas avoir envie de tourner autour du pot. Fermant les paupières, Alicia se remémore ; s'il y a bien une chose dont elle se rappelle, c'est ça - ironique dans un sens.

« Je l'aimais à un tel point que j'étais capable de… Tout lui pardonner. Même ses crises. Même ses… Acte de violence. On vivait ensemble, on étaient heureux, enfin… C'est ce que je croyais. » Les larmes lui montent de nouveau aux yeux, de celle qu'elle refoule ; car c'est plutôt de la colère qu'elle devrait ressentir et non pas de la nostalgie, encore moins de la tristesse… « Un jour, ça a… Sévèrement dégénéré. J'ai failli y rester. » Elle se souvient s'être débattue, d'avoir lutté pour sa vie, mais surtout… Qu'elle portait quelque chose en elle, qu'elle n'aura plus jamais. « Je. J'étais enceinte. Je voulais lui en faire la surprise, on s'est disputé pour des broutilles, il était éméché et, les coups ont commencés à pleuvoir. Ma tête a heurté le coin de la table basse, mais l'adrénaline m'a fait… Tenir bon. »

La voilà qui s'arrête, les tremblements reprennent, cette scène restera à jamais gravé dans sa mémoire, même si celle-ci est défaillante depuis ce drame. « Je l'ai assommé avec une tasse qui trônait et je me suis enfuis. J'ai été moi-même à l'hôpital, mais on m'a annoncé que j'aurai des séquelles. J'avais déjà des soucis de mémoire, mais ça a empiré avec le choc et. » Elle s'arrête, le souffle court, toute cette histoire est horrible à raconter, mais pourtant, Alicia se force, elle se dit qu'elle te le doit, pour que tu la comprennes… « Et depuis j'ai des amnésies chroniques, ça peut être partiel, parfois total. » Ses prunelles rencontrent le sol, son coeur dans sa poitrine lui, s'affole. « C'est pour ça que… J'me rappelais pas de tout… J'ai eu l'impression d'avoir fait un truc de mal et que… C'était pour ça que j'avais pas de tes nouvelles… Et j'avais peur, alors. Alors j'ai pas…. Ouais j'ai pas osé te contacter. Je voulais pas que tu me prennes pour une cinglée ou… Pire. »

Et ça fuse, elle ne peut plus s'arrêter. Les larmes, elles, retrouvent le chemin de ses joues, sa tête se baisse. Pitié Zero, ne la déteste pas.

hrp : zero best bae jpp


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