j'fais tout mon make up au mercurochrome † SAEKO
:: Le commencement :: Présentation
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j'fais tout mon make up au mercurochrome † SAEKO
ce n'est pas le sang qui alimente les rouages de sa caboche, mais bien la haine à l'encontre de ces gens qui l'ont piétiné. à qui aujourd'hui, il adresse d'abord son majeur avant d'abattre ses phalanges au lieu de cracher.
c’est un haineux au bord de l'asphyxie, que sa colère finira par étrangler ; qui ne se rend même pas compte qu’il est déjà à moitié calciné. il aspire à sortir le calumet de la paix, à renouer avec les sourires heureux et les souvenirs chaleureux ; mais la réalité revient le frapper, lui foutre des taquets derrière la tête pour lui rappeler qu'il est condamné à revivre cette boucle éternelle. alors il sourit, par automatisme, pour alimenter l'illusion ; parce qu'il est déjà mort une fois, il sait ce que c'est.
dans sa cage thoracique, c’est un raz-de-marée qui rugit, qui tape contre les parois pour remuer la merde, les sentiments néfastes. ça tourne toujours en boucle, comme un alzheimer, qui se répète, encore et encore, incapable de changer de disque. ne plus être capable de faire preuve de pitié, être constamment dans un jugement préventif ; barrière de protection pour ne plus être battu par la vie, par la confiance accordée trop vite et par ce sentiment universel horrible qu'est l'amour ; une bien belle connerie.
touriste dans sa propre vie, coincé dans cette bulle, égaré et contraint d'errer dans un monde qu’il exècre. il voulait continuer d’rouler des mécaniques, se bercer d’illusions, se contenter d’être un homme et non pas quelqu’un au-dessus du monde. rester l’humus en décomposition, la chair rongée par la nicotine et le café froid, par un cancer ou mourir comme une star sur scène ; devant son angoisse d’être sans avenir. il aspirait à cette vie de tourment, s'était imaginé moultes scénar’, à en faire pâlir un blafard. mais non. rien ne se passe jamais comme il le prévoit, parce que finn, il a toujours un train de retard. et ça le fout en pétard.
il a autant de marques bleues sur le corps que de stries sur la peau ; habitué à subir, à serrer les dents, à baisser la tête pour comprimer cette hargne et à répliquer dès qu'il en a l'occasion. il a oublié d’ouvrir les vannes quand la coupe était pleine, a laissé sa fierté de côté pour un instant éphémère de paix. mais jamais ça ne dure, jamais ça n’perdure. et sans le savoir, il prend les armes que sont ses mots et ses poings, claque ses dents avec sonorité pour faire entendre à tous ces gens qui le haïssent que la réciproque est réelle.
se perdre en chemin et ne pas retrouver le sentier qui le ramène à la raison, ni sur le chemin de la maison ; sur les bons rails. il a essayé, il a cru bon d'accepter les mains tendues par naïveté, preuve de sa crédulité, corrosif à souhait. il y a de l'acide sulfurique qui coule parfois dans ses veines, tapant contre son poignet, comme le sang qui n's'arrête jamais de circuler ; en proie à des crises de paniques irréversibles, qui viennent l'enserrer comme des racines.
à cheval sur ses principes, refusant de fauter, il se lance corps et âme dans sa lutte, dans ses aspirations qui vont de pairs avec ses afflictions. finn daeren price, ou plus communément appeler "fdp" dans le milieu, est une boule de rage dont les batteries se décharge plus vite que la norme. né comme tous les hommes, devenu diablotin alors qu'il aurait préféré rester mort.
finn c’est ce gars au bord du précipice prêt à sauter, qui attend finalement qu’un feu vert imperceptible pour s’élancer ; qui n’arrive pas à se résoudre à se dire qu’il doit continuer d’lutter pour survivre dans cet enfer qu’est la vie sur terre. on l’a tué et il est revenu, mais ce n’est pas là une bénédiction, c’est une putain de malédiction. s’il pouvait, il recommencerait tout à zéro ; ne finirait pas dans ce gang pour se faire de l’oseille facile, ne fréquenterait pas cette meuf au sourire angélique, qui n’a pas hésité à le planter pour assurer sa fuite. il serait resté ce musicien, ce gars qui fait des concerts, qui hurle sa haine et sa rage, qui cogne plus qu’il ne gratte les cordes de sa guitare. mais ça, c’est s’il avait le choix, s’il pouvait retourner dans le passé, mais il n’est pas hiro nakamura, ce n’est qu’un homme ; un homme qui doit oeuvré pour nox, ce qu’il fait sans hésiter, pour se venger de cette vie de chienne qui l’a lui à mise à l’envers, sans qu’il n'ait rien demandé.
Des histoires qui commencent alors qu’elles sont techniquement déjà terminées ; des histoires qui mettent à mal alors qu’il n’y a plus vraiment personne pour les raconter. L’histoire de Finn est digne d’une tragédie au théâtre, du genre de celle qu’on a jamais souhaité jouer. Il s’est retrouvé acteur, pour finir comme Molière, mort derrière le rideau sans que personne ne s’en aperçoive réellement. Finn est mort, mais son cœur bat encore… Par haine, par rancœur, par orgueil ? Non. Juste pour écouter des ordres, briser l’amour, sans une once de remords. C’est son histoire et elle recommence à l’âge de vingt-trois ans, une nouvelle existence…
Y’a le rythme d’une batterie qui donne la mesure derrière lui, un fondu au noir qui balaye la pièce, son cœur furibond commence à taper comme s’il dansait avec la basse qui entre elle aussi en scène. Tout part de cette soirée, tout part de ce morceau un brin haineux, à la mélodie saturée, à l’assonance des coups ; chaque membre met sa rage et la voix de Finn s’élève, chanteur imposé qui n’a rien demandé, qui se demande pourquoi c’est lui qui doit s’y coller, mais le publique à l’air d’apprécier, alors il se laisse complètement aller. La sueur ruisselle sur son visage, le sourire s’élargit malgré la véhémence des paroles, de cette envie de la voir mourir ; de la sentir partir. Il sait très bien Finn, qu’elle n’est pas dans le public, qu’elle a disparu sans laisser de traces, comme un mauvais rêve après son passage. Mais elle a marqué son cœur et son corps d'une cicatrice profonde qui ne disparaîtra jamais. Cette lame enfoncée entre ses omoplates, recouverte d’un tatouage pour dissimuler quelque chose en gravant à l’encre sa peau…
Il se rappelle la première fois qu’il l’a vue, dans cette ruelle, alors qu’il dealait un peu de meth’ pour un pote en galère. Je m’en foutiste de première qui plonge la tête dans l'illégale pour se sentir un peu plus vivant, pour vibrer, accroc à l’adrénaline qui ne se sent plus pisser. Elle s’est approchée de lui et la fragrance de sa peau lui a automatiquement donné la chair de poule ; comme un fruit interdit que l’on souhaite croquer avant même d’avoir eu la décence de demander l’autorisation. Elle a un pouvoir d’attraction, quelque chose qui n’a pas de nom. Déglutir se fait difficile, cligner des yeux également ; il n’a toujours pas compris, mais ce n’est pourtant pas compliqué, les sueurs froides, la difficulté à respirer ; le coup de foudre venait de le frapper et par la même occasion, l’épée de Damoclès venait de le piéger. Ils échangent, elle souhaite se procurer d’autres substances, alors Finn dégaine son cellulaire, un de ceux qu’il jettera après cette journée terminée ; quand il redresse la tête, une cigarette se retrouve déposée entre ses lèvres sans qu’il n’ait rien demandé ; les doigts fins sur sa peau le font déchanter.
Ce n’est pas la première fois qu’il la voit dans cette ruelle et il comprend bien vite pourquoi elle est là ; du repérage. Côtoyer les mauvaises personnes, ce n’était pas son dada ; loin de là, bien dans ses baskets pour filer droit. Jamais il ne s’était écarté du bon chemin Finn, mais avec elle, il souhaitait goûter l’interdit, aller sur un sentier dont il ne reviendrait certainement pas. Elle se rapproche de plus en plus de lui et une relation commence, le genre de relation sur lequel on ne met pas de nom. Ce n’est pas un secret, ils ne sont pas des plus discrets, ils sont ensembles, sans réellement l’être ; les crises de jalousie s’enchaînent, les bagarres incessantes à cet égard également. La toxicité à son paroxysme. L’alcool entre et joue un rôle important dans sa vie ; les conflits se règlent sur l’oreiller et elle en joue ; elle le fait exprès, ça l’amuse de le voir complètement vriller. Mais voilà, l’amour ne se commande pas et il est accro à elle ; à la tonalité de son rire, à la forme angélique de son sourire, à la façon dont elle a de soupirer quand elle est dans le creux de ses bras. Tout en elle, l’ensorcelle.
Finir dans un gang, ce n’est pas quelque chose de recommandé, mais c’est une recruteuse et elle sait y mettre les moyens ; seulement, quand on y rentre, on n'en ressort pas aussi facilement. Et elle a vu, en l’amour de Finn, une porte de sortie.
Et c’est là que tout est parti en vrille.
La chanson se termine avant le point culminant, la foule est en délire et ses potes sur la scène le sont tout autant. C’est lorsqu’ils vont au bar de la salle qu’il prend sa décision, de s’isoler pour fêter ça à sa façon ; à l’abri des regards, dans la plus totale discrétion. Une clope au bec, affalé sur un canapé de cuir, il se rappelle de ce plan de merde qui a tourné au vinaigre. Elle a braqué le gang, sans ciller, il était prêt à tout pour elle, pour la voir survivre, alors il lui a filé un coup de main ; comme un crétin qui n’a rien vu ; aveuglée par l’amour, la mort lui aura redonné la vue. Il n’était qu’un objet utilitaire, qu’elle allait jeter à la première occasion. Et c’est quand il l’a compris, qu’il a cherché à la retenir, que son visage s’est transformé, elle n’était plus celle avec qui il venait de passer littéralement trois années de sa vie ; une étrangère qui le poignarde une première fois pour le faire lâcher. Dramaturge en devenir, il lui tourne le dos, encore sonné du premier coup porté à l’abdomen, mais celui qui a raison de lui survient par derrière ; ce ne sont pas des ongles qui s’accrochent à sa peau, mais une lame qui se fraye un chemin, une nouvelle fois. Frénésie d’un moment, l’adrénaline ne le sauve pas, il chute au sol alors qu’elle déraille.
L’alcool, la drogue, l’envie de sortir d’un enfer, elle exulte toutes ses émotions sur lui ; qui ne demandait qu’une chose, pouvoir l’aimer toute sa vie.
Il ne sait pas Finn, si ce sont les remords qui l’ont ramené parmi les vivants ; si c'est sa mission de briser à son tour les gens. Le gang après cet incident a été démantelé, cette femme a disparu sans laisser de traces, sans doute dans un autre pays ; il n’aura jamais su le fin mot de cette histoire et aujourd'hui, il tente de ne plus en avoir rien à carrer. Il se consacre à son groupe, à sa notoriété, à sa boîte de nuit pour laquelle il s'est saigné corps et âme toutes ces années. Et il espère un jour, voir chuter cette femme, pour tout ce qu'elle lui a infligé, du haut de son perchoir, il sera celui, qui la poussera dans le vide ; pour qu'elle ressente elle aussi, ce que ça fait de tomber et de ne plus pouvoir se relever.
PRONOMS : Elle/Il/Osef ; vraiment y'a pas de lézards
TW : harcèlement sexuel / inceste / violence animal
AUTRE CHOSE ? Ouais c'est en cours et loin d'être fini mais la deadline pour poster c'était aujourd'hui, so c'est fait me jeter pas des pierres ; le reste arrive incessamment sous peu promis mais pas juré faut pas déconner.
CREDIT IMAGES ET CODE En cours de rédaction. Code réalisé par le sang de la veine aka Ange (petitprincetm)
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